Fiche descriptive : Oxydation chimique avec peroxyde d’hydrogène (réaction de Fenton) – in situ

De : Services publics et Approvisionnement Canada

Sur cette page

Description

L'oxydation chimique au peroxyde consiste à introduire du peroxyde d'hydrogène liquide dans une matrice de sol et/ou un aquifère contaminé afin de convertir les contaminants en composés non toxiques, soit principalement en vapeur d’eau et en dioxyde de carbone.

Le peroxyde d'hydrogène seul est un oxydant, mais à faible concentration il n'est souvent pas assez puissant pour dégrader complètement les contaminants organiques. Lorsqu’il est mélangé avec un catalyseur (fer ferreux [Fe2+]), son potentiel d'oxydation augmente considérablement. Cette augmentation est attribuable à la production de radicaux hydroxyles (OH•) lors de la décomposition du peroxyde d'hydrogène en présence de fer. Le catalyseur ferreux peut être fourni par la matrice du sol elle-même ou être ajouté sous forme de solution.

La réaction d’oxydation du peroxyde d’hydrogène catalysé par du fer à un pH situé entre 2,5 et 3,5 est connue sous le nom de « réaction de Fenton ». Le pH acide permet de maintenir le fer en solution et la production continue de radicaux hydroxyles. Le développement d'agents stabilisateurs contribuant à améliorer l'efficacité de la réaction d’oxydation du peroxyde d’hydrogène à des pH plus élevés est en cours.

Le traitement au peroxyde d'hydrogène est efficace sur une variété de contaminants organiques, tels que les hydrocarbures pétroliers, les composés phénoliques, le TCA, le PCE, le TCE,le DCE, le chlorure de vinyle, les BTEX, le chlorobenzène, le 1,4-dioxane, le MTBE et le tert-butylalcool (TBA).

Liens Internet :

Mise en œuvre de la technologie

L'oxydation chimique in situ par réaction de Fenton consiste à injecter dans la nappe et/ou le sol le peroxyde d’hydrogène et les réactifs en solution via des puits/pointes d’injections, des tranchées d’infiltrations ou par mélange de sols en profondeur. L'objectif est de mettre l'oxydant en contact avec les contaminants. Pour les composés halogénés, des composés intermédiaires peuvent être formés. Plusieurs événements d'injection (habituellement deux ou trois) sont souvent nécessaires. Le principal enjeu de l’oxydation chimique est lié à la distribution des réactifs dans la nappe ou les sols.

Les projets peuvent notamment inclure :

  • Des essais en laboratoire ou des essais pilotes. Des essais à l’échelle laboratoire sont généralement nécessaires afin de déterminer les paramètres optimaux, tels que les quantités et concentrations d'oxydant, le type et la concentration du catalyseur, l’ajout d'acide ou d'agent de stabilisation, etc. Les essais pilotes sur le site permettent quant à eux de déterminer le type de puits d'injection, le rayon d'influence des puits, l'espacement des puits d'injections, ainsi que la concentration et les débits d'injection.
  • La mobilisation, l'accès au site et la mise en place d'installations temporaires
  • L'ajout de réactifs pouvant nécessiter des mesures comme;
    • L'installation de puits/pointes d’injection;
    • La construction de tranchées ou l'installation de drains d’infiltration
    • L'injection de solutions aqueuses d’oxydant et de réactifs
    • Le mélange de sols en profondeur de solutions aqueuses d’oxydant et de réactifs
    • Le suivi environnemental
    • Le démantèlement du système installé (y compris les puits d’injection et de suivi)
  • Des injections multiples (en deux ou trois phases) sont souvent nécessaires
  • Le peroxyde d’hydrogène peut également être ajouté sous forme de boue (peroxyde de calcium) lorsqu’un temps de réaction plus long est requis, par exemple dans des formations peu perméables, pour permettre une distribution plus uniforme.

Matériau et entreposage

  • Les réactifs utilisés conjointement avec le peroxyde d’hydrogène comprennent :
    • les catalyseurs ferriques pour la production de radicaux hydroxyles (par exemple : sulfate ferreux, sulfate ferrique);
    • les chélateurs acides pour garder le fer en solution (par exemple : acide citrique); 
    • les stabilisateurs chimiques qui permettent de retarder la décomposition chimique de l’oxydant (par exemple, phosphate)
  • Les matières dangereuses entreposées sur le site peuvent inclure des solutions de peroxyde, des acides ou des bases, catalyseur au fer et additifs chimiques (agents chélatants et stabilisants). La séparation et le confinement de ces produits sont très importants.
  • Dans certains cas, la réaction entre les réactifs et les polluants, y compris des munitions non explosées et des explosifs, est suffisante pour provoquer une combustion.
  • Les oxydants solides et liquides doivent être manipulés et entreposés de manière sécuritaire.

Résidus et rejets

  • La minéralisation complète de composés organiques produit du dioxyde de carbone, de l’eau et des ions inorganiques (comme le chlorure). Dans certains cas, la minéralisation complète ne se produit pas. Les oxydants ne sont pas tous capables de dégrader tous les contaminants;
  • Le peroxyde d’hydrogène laisse peu de résidus autres que l’oxygène. Dans certains cas, il peut y avoir des préoccupations quant à la présence de vapeur riche en oxygène en présence de quantités importantes de contaminants inflammables (par exemple, les hydrocarbures pétroliers).
  • Les produits réactifs utilisés peuvent produire des résidus (les descriptions détaillées des ingrédients ou des résidus pour les formules « exclusives » sont parfois être difficile à obtenir, des certificats d’analyse doivent être fournis par le vendeur).
  • L’installation du système nécessite généralement des travaux de forage ou d’excavation dans les zones contaminées, entraînant la manipulation et l’élimination de sols contaminés, généralement placés dans des conteneurs et éliminés hors site.
  • Il est possible que des eaux souterraines contaminées ou les oxydants sortent de la zone de traitement. Les injections correctement conçues n’entraînent pas d’écoulement incontrôlé d’oxydants ou d’eaux souterraines contaminés le long des voies préférentielles.

Analyses recommandées dans le cadre d’une caractérisation détaillée

Analyses chimiques

  • pH
  • La teneur en matière organique
  • La concentration des métaux
  • La concentration en composés ou matières réagissant avec l'oxydant incluent :
    • la matière organique naturelle non reliée aux contaminants
    • les métaux réduits
    • le carbonate
    • autres capteurs de radicaux libres
  • Les paramètres de la réaction incluent :
    • la cinétique
    • la stœchiométrie
    • la thermodynamique de la réaction
  • La concentration des contaminants présents dans les phases :
    • adsorbées
    • dissoutes
    • libres

Analyses physiques

  • L'analyse granulométrique
  • La présence des liquides en phase non aqueuse (légers ou denses)
  • La capacité tampon du sol

Essais recommandés dans le cadre d’une caractérisation détaillée

Essais chimiques

  • Évaluation de la demande en oxydants chimiques

Remarque :

Un essai à petite échelle sur le terrain est requis afin de déterminer l'efficacité de la technologie ainsi que le design adapté aux conditions spécifiques du site contaminé (temps de résidence, débit de pompage, nécessité d'un prétraitement).

Essais physiques

  • Relevé des vapeurs
  • Évaluation du rayon d’influence
  • Évaluation des conditions d’opération (pression/extraction)

Essais hydrogéologiques

  • Essais avec traceur

Remarque : Des essais sur le terrain pour mesurer la conductivité hydraulique au niveau de la barrière gelée ainsi que le rayon d'influence des tubes frigorifiques sont nécessaires avant de procéder à l'installation d'une barrière gelée.

Autre information recommandée pour une caractérisation détaillée

Phase II

  • La profondeur et l'étendue de la contamination
  • La présence de récepteurs :
    • la présence de récepteurs potentiels
    • la présence d'infrastructures de surface et souterraines
    • le risque de migration hors site

Phase III

  • La stratigraphie du sol
  • La détermination des voies préférentielles de migration des contaminants
  • Le volume de sol à traiter
  • Une modélisation hydrogéologique
  • La connaissance détaillée de la géologie et de l'hydrogéologie incluant :
    • la direction d'écoulement des eaux souterraines
    • la conductivité hydraulique
    • les fluctuations saisonnières
    • le gradient hydraulique

Applications

  • Permet de traiter la contamination située sous la nappe phréatique par injection de peroxyde d'hydrogène dans l'eau;
  • Le traitement de la zone vadose est possible, mais plus complexe que celui de la zone saturée surtout si les sols sont très perméables. Un temps de contact minimum entre le contaminant et l’oxydant est nécessaire pour permettre à l'oxydation de se produire;
  • Les performances optimales se produisent dans des environnements acides, avec un pH variant de 2 à 4.

Applications aux sites en milieu nordique

L’oxydation chimique in situ (OCIS) est potentiellement applicable en régions éloignées, cependant, des obstacles importants liés au transport du matériel et à la mobilisation de l’équipement d’injection doivent être surmontés. Compte tenu du coût élevé de mobilisation des agents réactifs et du matériel, l’OCIS devrait être exécutée en une seule phase de traitement (une mobilisation) avec pour but de réduire les concentrations à des niveaux permettant par la suite d’utiliser la technique de l’atténuation naturelle contrôlée ou une autre approche. Les applications nordiques ont généralement besoin de techniques adaptées au climat tenant compte notamment du pergélisol et des changements saisonniers de conditions du sol.

Type de traitement

Type de traitement
Type de traitementS’applique ou Ne s’applique pas
In situ
S’applique
Ex situ
Ne s’applique pas
Biologique
Ne s’applique pas
Chimique
S’applique
Contamination dissoute
S’applique
Contamination résiduelle
S’applique
Contrôle
Ne s’applique pas
Phase libre
Ne s’applique pas
Physique
Ne s’applique pas
Résorption
S’applique
Thermique
Ne s’applique pas

État de la technologie

État de la technologie
État de la technologieExiste ou N'existe pas
Démonstration
N'existe pas
Commercialisation
Existe

Contaminants ciblés

Contaminants ciblés
Contaminants ciblésS'applique, Ne s'applique pas ou Avec restrictions
Biphényles polychlorés
Avec restrictions
Chlorobenzène
S'applique
Composés inorganiques non métalliques
Ne s'applique pas
Composés phénoliques
S'applique
Explosifs
Avec restrictions
Hydrocarbures aliphatiques chlorés
Avec restrictions
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
Avec restrictions
Hydrocarbures aromatiques polycycliques
Avec restrictions
Hydrocarbures pétroliers
S'applique
Métaux
Ne s'applique pas
Pesticides
Avec restrictions

Durée du traitement

Durée du traitement
Durée du traitementS’applique ou Ne s’applique pas
Moins de 1 an
S’applique
1 à 3 ans
Ne s’applique pas
3 à 5 ans
Ne s’applique pas
Plus de 5 ans
Ne s’applique pas

Remarques :

Plusieurs campagnes de traitement sont normalement requises en raison des remontées des concentrations en contaminant dans l’eau souterraine souvent observées à la suite d’un traitement par ISCO.

Considérations à long terme (à la suite des travaux d'assainissement)

Les considérations à long terme liées à l’implantation de l’oxydation chimique in situ avec peroxyde d’hydrogène incluent :

  • La redistribution du contaminant. Les oxydants sont consommés relativement rapidement et ne persistent pas assez longtemps pour pénétrer dans les couches de matériaux imperméables.
  • L’augmentation des concentrations en contaminant dans les gaz du sol.

Sur plusieurs sites, les contaminants continuent de se diffuser à l’extérieur des structures imperméables, tels que des silts ou des lentilles d’argiles pendant plusieurs années.

Produits secondaires ou métabolites

L'oxygène produit à la suite de la réaction du peroxyde va augmenter de façon importante la concentration d'oxygène dans la zone saturée et dans la zone vadose, ce qui peut favoriser la biorestauration aérobie et l’atténuation naturelle. En présence d'oxydation partielle des contaminants, la production de composés secondaires toxiques est possible.

La formation de sous-produits peut être une source de préoccupation en cas d’oxydation incomplète. Des essais au laboratoire et/ou des essais pilotes, ainsi qu’un contrôle strict de la qualité des réactifs injectés sont généralement requis. Les produits d’oxydation sont généralement (mais pas toujours) moins toxiques, plus mobiles et plus biodégradables que leurs précurseurs. Par exemple, le MTBE peut se dégrader en acétone de tert-butyle formate. Les hydrocarbures pétroliers peuvent générer de l’acétone ou des alcools. Les explosifs (RDX et HMX) peuvent produire des niveaux élevés de nitrates.

Comparativement à d’autres oxydants, le peroxyde d’hydrogène a un faible potentiel de générer des sous-produits de dégradation.

Limitations et effets indésirables de la technologie

  • La perméabilité et l'hétérogénéité du sol influencent la migration de l'oxydant, et donc l'efficacité de la technologie.
  • Le pH doit habituellement se trouver entre 2 et 5 pour obtenir l’efficacité optimale. Toutefois, l’oxydation au peroxyde peut se produire à pH neutre en présence d’un catalyseur approprié.
  • Le dégagement de chaleur obtenu par la réaction d'oxydation exothermique peut favoriser la volatilisation et la désorption des contaminants.
  • Il peut être nécessaire d'ajouter des agents chélateurs afin de maintenir ou d'augmenter la disponibilité du fer.
  • Des hydrocarbures en phase libre présents sur le site devront être récupérés avant le traitement par oxydation chimique.
  • Des niveaux élevés de consommateurs d’oxydant (par exemple, la matière organique) feront augmenter la quantité de peroxyde requis, donc les coûts.
  • Cette technique inclut de l’entreposage et de la manipulation de matières dangereuses.
  • L’oxydation chimique provoque volontairement des changements extrêmes dans la géochimie et crée un milieu fortement oxydant (au point où des conduites, des tuyaux ou d’autres matériaux souterrains incompatibles peuvent être endommagés).
  • Les métaux dans la zone de traitement peuvent être mobilisés en raison d’un changement dans les états d’oxydation ou de pH (par exemple, le chrome). Un pH faible (acide) est fréquent. Veuillez noter que la migration des métaux est généralement atténuée par divers mécanismes à une courte distance du site d’injection.
  • Le carbone organique non ciblé peut être minéralisé par oxydation, changeant ainsi le devenir et le transport des composés hydrophobes adsorbés à la matière organique (des contaminants peuvent être désorbés lors du processus de minéralisation du carbone organique total et, dans certains cas, cela augmente l’efficacité du traitement en augmentant la quantité de contaminants disponible).
  • Les fluides injectés peuvent déplacer (ou « pousser ») l’eau interstitielle contaminée en aval du point d’injection, entraînant ainsi à court terme des changements très importants dans la distribution des eaux souterraines contaminées.
  • Les réactions d’oxydation sont exothermiques. La réaction de Fenton est hautement réactive, elle peut produire de grandes quantités de CO2 et des bulles de gaz d’oxygène peuvent se former. Une attention particulière doit être portée pour éviter d’endommager les installations souterraines de services publics, prévenir les accumulations de pression souterraines, les incendies ou éviter de mobiliser les vapeurs de sols contaminés le long de voies préférentielles, comme des tranchées de services publics.
  • Les déversements et/ou les mélanges de produits chimiques incompatibles doivent être évités. L’oxydation peut mettre le feu à des matériaux inflammables et la décomposition thermique qui en résulte peut libérer de l’oxygène et une chaleur qui alimenterait l’incendie. Des explosions peuvent survenir si une réaction produisant des gaz est contenue ou si des matériaux incompatibles sont mélangés.
  • Des solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène et de fortes concentrations de fer réduit in situ peuvent également créer des conditions dangereuses. Lors des premières applications de la réaction de Fenton, des contaminants ont été volatilisés et rejetés dans l’air par refoulement ou irruptions aux points d’injection ou dans des fractures du sol. Des incidents d'émissions gazeuses en surface et de vapeurs d’hydrocarbures inflammables produisant de la chaleur ont également été observés. L’utilisation d’acides forts pourrait également mener à des situations dangereuses préoccupantes.
  • La réaction de Fenton est favorisée en milieu acide, elle n'est donc pas efficace dans des environnements alcalins, à moins d’utiliser un agent chélateur (« Réaction de Fenton modifié »).

Technologies complémentaires améliorant l’efficacité du traitement

  • L'ajout d'agents stabilisateurs tels que des phosphates peut augmenter la stabilité et la distribution du peroxyde d'hydrogène, ce qui augmente le rayon d'influence de chacun des puits.
  • L'oxydation au peroxyde d'hydrogène ou au réactif de Fenton peut aussi être couplée avec l'oxydation par ozone. Une combinaison d'agents d'oxydation réduit le temps de traitement et augmente le potentiel de dégradation complète des hydrocarbures pétroliers. Un certain nombre de formules exclusives sont disponibles, et plusieurs d’entre elles mélangent des oxydants avec des composés libérant de l’oxygène pour stimuler la biorestauration aérobie post-oxydation.
  • Les contaminants en phase libre devraient être enlevés avant le traitement d’oxydation chimique. L’utilisation de la chaleur et/ou de co-solvants (alcool butylique tertiaire, acétone) pour augmenter la dissolution du LPNA a fait ses preuves.

Traitements secondaires requis

  • L'oxydation chimique in situ peut être suivie par une étape de polissage biologique pour le traitement des concentrations résiduelles.
  • L'installation d'un système d'extraction des gaz peut être nécessaire, notamment lorsque le traitement est appliqué sous ou près d’un bâtiment en raison des risques d’intrusion de vapeurs toxiques.

Exemples d'application

Les sites suivants donnent des exemples d'application :

Performance

  • L'oxydation chimique par injection de peroxyde d'hydrogène permet une restauration complète en un court laps de temps.
  • La production de composés organiques volatils est faible.
  • Il est possible d'utiliser un système d'injection de peroxyde d'hydrogène complètement automatisé.

Mesures pour améliorer la durabilité de la technologie et/ou favoriser l’assainissement écologique

  • Optimisation du calendrier afin de favoriser le partage des ressources et réduire le nombre de jours de mobilisation.
    Utilisation d'énergie renouvelable et d’équipement à faible consommation d’énergie (par exemple, énergie géothermique ou solaire pour la distribution des agents réactifs).
  • Évaluation de la provenance de l'oxydant
  • Utilisation de techniques d'injection gravitaire.
  • Utilisation de l'eau souterraine pour la préparation des solutions chimiques sur le site.
  • Examen des possibilités de livraison par chemin de fer (pour les grands volumes d'oxydants) plutôt que par camions.
  • Utilisation de contenants de solution en vrac recyclables.
  • Non disponible pour cette fiche

Impacts potentiels de l'application de la technologie sur la santé humaine

Non disponible pour cette fiche.

Références

Auteur et mise à jour

Fiche rédigée par : Serge Delisle, Eng. M.Sc., Conseil national de recherches

Mise à jour par : Karine Drouin, M.Sc., Conseil national de recherches

Date de mise à jour : 1 mars 2009

Dernière mise à jour par : Marianne Brien, P.Eng., Christian Gosselin, P.Eng., M.Eng., Golder Associés Ltée

Date de mise à jour : 22 mars 2019

Version :
1.2.5